dimanche 30 mars 2014

Abysse - En(d)grave


Un album entièrement instrumental n'est pas seulement réservé à une élite et un tel projet peut s'avérer casse gueule si tous les instruments ne sont pas mis en valeur. Le but étant de rendre accessible une musique qui ne l'est pas forcément pour tout le monde et d'éviter la démonstration technique et garder une maitrise totale.
Abysse l'a bien compris et ses musiciens nous emmènent dans un univers particulier où la musique a plus de valeur que les mots. Ils possèdent des qualités indéniables et une tenace envie de bien faire flotte sur la globalité des titres. Ils ont la capacité de nous tenir en haleine et toujours sans un mot, ils nous transportent vers des territoires musicaux rarement aussi bien explorés sans jamais susciter le moindre ennui. Du métal instrumental bien cadenassé où l'improvisation n'est qu'illusion. Tout y est défini à l'avance, rien n'est laissé au hasard et en dépit d'influences ultra évidentes (j'ai pensé à Paradise Lost, Opeth, Metallica) ils ont le mérite d'accrocher nos oreilles aguerris dès le départ. Le groupe brouille les pistes malgré tout et contrôle tout de bout en bout. Puissant, équilibré et parfaitement dosé, ils nous montrent ce que c'est d'être carré et inspiré.
Un premier accouchement sans douleur et un résultat de toute beauté. En sept pistes, Abysse nous pond un disque très abouti et dont la musique ne peut laisser indifférent. Un opus à posséder et un groupe à soutenir !

www.abysse.bandcamp.com

4/5

arno Jaffré

vendredi 28 mars 2014

Don Airey - Keyed Up

Le légendaire claviériste Don Airey (Deep Purple, Ozzy Osbourne, Rainbow) pour son quatrième effort solo est accompagné de Darrin Mooney à la batterie, de Laurence Cottle à la basse, de Rob Harris à la guitare et de Carl Sentance au chant.
S'entourer de musiciens aussi talentueux n'est pas forcément un gage de réussite mais c'est finalement un opus à la hauteur du musicien qui l'a composé qui nous est proposé là. Tout en finesse sans pour autant négliger la technique, il impressionne par sa maitrise et sa musicalité. La part belle étant faite à son instrument de prédilection, il enchaine judicieusement les titres. Son talent de musicien virtuose et complet n'est plus à prouver et il nous propose en onze titres une relecture délicieuse de hard rock progressif très orienté vers les 70's. On se dit à l'écoute de certains morceaux que Don Airey fait...du Deep Purple et j'ai pensé tout naturellement à "Perfect Strangers". Mais sa technique imparable et des assauts sonores répétés font de cette galette une œuvre inspirée et superbement exécutée. Beaucoup d'émotion au programme également car le dernier enregistrement du très regretté Gary Moore figure sur le titre "Adagio".
Un album convaincant qui n'emballe pas forcément à la première écoute et qui dévoile tout son charme par la suite.

www.donairey.com

4/5

arno Jaffré

dimanche 23 mars 2014

Blondstone - Mass Solace

La crise financière, un Boeing qui disparait sans laisser de traces, la Crimée envahit par la Russie de Vladimir Poutine, David Beckham élu "mannequin lingerie du siècle", David et Cathy Guetta qui divorcent, le PSG qui s'impose (encore) cette semaine, Shaka Ponk fait chevalier des Arts et des Lettres, plus de bières dans mon bac à légumes...le Monde part en couilles !!!
Et malgré tout cela, malgré toutes les bonnes raisons de déprimer, de mépriser la race humaine et d'avoir envie de tout foutre en l'air parfois, il nous reste...LA MUSIQUE !!!
C'est donc avec l'esprit dépollué de toutes ces choses négatives que j'attendais avec impatience le premier album de ce trio originaire de Nancy. Et c'est avec une certaine sérénité que j'écoutais les premiers instants de "Mass Solace". On est d'emblée pris à la gorge par le morceau titre et les cinq compositions déjà présentes sur leur premier EP sont magnifiquement réenregistrées et réarrangées.
Dès le début, il dévoile son potentiel et une richesse de composition. Tous les styles sont explorés durant ces onze titres et à tous se superpose ce filtre stoner, caractéristique du groupe. Le son est massif, granuleux et Alex Astier (guitare/chant) et ses sbires (Nicolas Boujot à la basse et Pierre Barrier à la batterie) rivalisent avec les maitres anglophones du genre (je pense notamment à Queens Of The Stone Age). Les montées en puissance sont savamment calculées et l'enchainement des titres se fait de manière quasi parfaite. Cet opus malgré son apparente accessibilité possède ce petit quelque chose qui fait grimper le thermomètre d'un degré à chaque écoute. La passion que ce groupe transmet avec tant de finesse est contagieuse et me fait penser également du coup aux belges de Triggerfinger.
Le Blondstone 2014 est un grand millésime, il est à la hauteur de ce que l'on attendait d'eux et pour copier la métaphore du vin, "Mass Solace" se déguste, a du coffre et laisse en bouche un agréable goût qui donne immédiatement envie de se resservir. Arrivé au bout de cet album, que faut-il en retenir ? Déjà l'essentiel, qu'il est très bon, voire excellent ! Qu'il brille par sa diversité, sa cohérence et par la qualité de sa production.
Un groupe qui a les épaules assez larges pour nous en offrir davantage et après une dizaine d'écoutes, on ne peut que rester béat d'admiration devant ce travail d'orfèvre. Et s'il est bien une chose dont on ne peut pas discuter, c'est qu'il a entièrement mérité sa note.

www.blonstone.net

4,9/5

arno Jaffré

jeudi 20 mars 2014

The Milton Incident - Innocence Lost


Via le label Dooweet Records, ces cinq parisiens sortent leur tout premier album dans un style Dark Alternative Métal comme ils aiment à le préciser.
La condition sine qua none pour profiter de cet album est de se mettre en tête que l'on va découvrir un groupe d'une grande richesse qui sait aussi bien se faire malléable que solide. Ancré dans une volonté de proposer des morceaux assez mainstream dans l'ensemble, ces musiciens aboutissent à leurs fins sans aucune difficulté et les seuls défauts résident dans l'essence même du style joué par le quintet. Douze titres équilibrés, accessibles, un peu trop formatés et qui manque cruellement de mordant mais suffisamment accrocheur pour que l'on est envie de les réécouter. Certaines chansons dégénèrent progressivement tout en restant tout de même conventionnelles et il se dégage un sens développé du mélange donnant parfois une sensation d'anachronisme. Et c'est finalement cela qui rend la chose intéressante malgré un manque de folie évident. Un opus bien fourni en mélodies "coup de poing" malgré tout mais ce disque ne propose que trop rarement des moments musicalement hors normes. Détonnant mais inégal, reste une écriture de qualité qui reste cependant un peu trop homogène et linéaire à mon goût pour rendre cet album passionnant.
Sentiment mitigé donc, la faute à un manque de prise de risque et à un manque de virulence dans la forme mais ils disposent tout de même d'une belle marge de progression alors nul doute qu'ils sauront corriger tout cela au plus vite avant de passer à l'étape suivante !
 
 
2,5/5
 
arno Jaffré 

lundi 17 mars 2014

[interview] RedApe - artiste peintre - Mars 2014

Notamment connu pour son exposition consacrée au Club des 27, nom donné à un groupe d'artistes influents du rock et du blues morts à l'âge de 27 ans (Parmi eux : Robert Johnson, Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morisson, Kurt Cobain...et dernièrement Amy Winehouse), j'avais donné rendez-vous en début de mois à Franck Deniel alias RedApe pour une interview. L'occasion d'en savoir un peu plus sur cet artiste talentueux qui à récemment exposer ses œuvres à l'Espace Cardin à Paris. 
 
Daily Rock France : Alors tout d'abord, d'où vient ce pseudo de RedApe (singe rouge) ?
 
Franck : Ce pseudo vient de mon enfance car j'avais une passion pour le vieux film avec Charlton Heston "La Planète des singes". Et aussi grâce à un jouet mécanique à l'effigie d'un singe qui portait un bonnet rouge et qui avançait tout seul. Et le rouge est une couleur que j'affectionne tout particulièrement.    
 
Daily Rock France : Quel a été ton parcours avant d'être un artiste reconnu ?
 
Franck : Depuis que je suis gamin, j'ai toujours fait plein de choses en rapport avec le domaine artistique que ce soit de la peinture ou bien du dessin. J'ai fait les Beaux Arts et ensuite j'ai travaillé pour une collectivité avec toujours, même si mon travail a évolué, un regard sur l'art en général. J'occupe maintenant un poste de responsable artistique avec toujours en parallèle, mon travail d'artiste. Je n'ai pas toujours fait ça car le travail que je fais maintenant et qui est reconnu, a débuté en 2009. C'est un peu le fruit de toutes mes expériences passées et un jour, il y a eu un déclic. Ensuite, l'évènement Artaq (festival de street art) a été lancé. J'ai décidé d'y concourir et tout s'est enchainé...   
 
Daily Rock France : Ton exposition sur le club des 27 a beaucoup plu...pourquoi avoir choisi ce thème ?
 
Franck : Ce n'est pas moi qui l'ai choisi à la base ! Dans le cadre de ce concours Artaq, j'ai été nominé la première année  et du coup, j'ai décidé de m'y représenter. La deuxième année, j'ai été une nouvelle fois nominé et j'ai eu une mention. Suite à ça, la personne qui organise cet évènement m'a proposé de travailler sur une expo avec des artistes internationaux. Il avait cette thématique et le but était de faire travailler des plasticiens sur le club 27.   
 
Daily Rock France : D'où vient ton inspiration en général ?
 
Franck : Mon inspiration vient comme je l'expliquais tout à l'heure de mes expériences passées. J'ai toujours aimé le cinéma fantastique, l'univers de Tarantino, les films de Robert Rodriguez. Et cela vient certainement aussi de toute la musique que j'écoutais lorsque j'étais plus jeune. Maintenant tout cela ressort et m'inspire.
 
Daily Rock France : Quel est ton rapport avec la musique et le cinéma ?
 
Franck : Je me sens beaucoup plus attiré par le cinéma car c'est vraiment un domaine que j'adore. Notamment les films des années 30 ainsi que les films de Quentin Tarantino ou de Roberto Rodriguez. Concernant la musique, c'est davantage un besoin que j'ai d'en écouter en permanence surtout lorsque je peins.    
 
Daily Rock France : Sur le plan musical, quels sont les artistes qui monopolisent ton ipod ou ta platine vinyle ?
 
Franck : Parmi les artistes que j'amène avec moi régulièrement, il y a Massive Attack. J'écoute aussi Alt J et surtout Woodkid qui est un artiste que j'aime beaucoup car il y a tout un univers visuel qui va avec la musique. Après, cela dépend aussi beaucoup des périodes. Parfois, il faut que cela soit plutôt calme et d'autres fois un peu plus dur mais je pourrais te citer Portishead, The Dead Weather, Ez3kiel, Wax Tailor...cela dépend en fait de ce que je suis en train de faire. Cela peut m'inspirer ou bien être parfait avec le moment présent. J'écoute aussi régulièrement les B.O des films de Tarantino qui ont vraiment un rapport étroit avec les images et je trouve cela vraiment intéressant. Il pioche dans beaucoup d'influences et cela donne en général un résultat assez épatant.
 
Un artiste peintre qui ne manque pas d'imagination et que je vous invite à découvrir à cette adresse :
 
arno Jaffré

Birth Of Joy - Prisoner

Un guitariste/chanteur qui réveille le fantôme de Jim Morrison (The Doors), un batteur qui pourrait être le fils de John Bonham (Led Zeppelin) et un claviériste connecté au cosmos digne héritier de Jon Lord (Deep Purple)...aucun doute, ce sont bien les néerlandais de Birth Of Joy qui viennent nous présenter leur troisième album "Prisoner".
Ce power trio comparable parfois aux australiens de Wolfmother rallume la flamme du blues rock psychédélique et parvient à faire ressortir nos émotions les plus primaires. Produit par Brian Lucey (The Black Keys, Artic Monkeys...) "Prisoner" est voué à ressusciter le rock vintage et évoque une rencontre inespérée entre Led Zeppelin et The Queens Of The Stone Age, le tout placé sous le saint patronage de The Doors ! Ils arrivent à éviter la monotonie et la facilité que l'on aurait pu craindre avec un tel groupe. Les instruments se complètent dans une orgie teintée de blues rock sous stéroïdes, comme une expérience proche de la prise de substances illicites, les effets secondaires en moins (quoique). Des riffs de guitares énormes systématiquement soutenues par un orgue sous pression, une batterie dantesque et un chant hallucinogène, tels sont les ingrédients pour ces trois bêtes de scène qui puisent leur inspiration au cœur des meilleures années du genre (entre la fin des années 60 et le début des années 70).
Une alchimie implacable et infernale pour un opus hypnotique et maitrisé de bout en bout qui touche la perfection du bout des doigts. A écouter de toute urgence !

www.birthofjoy.com

4,9/5

arno Jaffré

dimanche 9 mars 2014

Andi Deris and The Bad Bankers - Million Dollar Haircuts on Ten cent Heads

La tête pensante d'Helloween entourée de trois jeunes musiciens (âgés de 19 à 22 ans) a enregistré ce troisième album solo dans son propre home studio situé à Tenerife.
N'allez pas croire pour autant qu'Andi Deris fasse dans l'expérimentation en ajoutant une touche hispanique à ses compositions. "Million Dollar Haircuts On Ten Cent Heads" est un condensé de titres pêchus, de mélodies chaleureuses, de riffs sismiques et de refrains fédérateurs. Il évite le pilotage automatique en nous proposant un album sans prétention à la base, qui finalement est plus facile à appréhender et beaucoup plus excitant que "Done by Mirrors" sorti en 1999. Alors bien sur, tous les titres de cet album n'ont pas le même poids et il manque également une certaine cohérence dans l'enchainement des titres, mais globalement on ressort satisfait de l'écoute de ce nouvel album. Onze titres audacieux et modernes où ce chanteur allemand est particulièrement en voix. Rien n'a été laissé au hasard et tout semble ici calibré pour faire mouche et on espère que ce troisième effort tienne sur la distance.
Avec ses vocalises rageuses ou bien caressantes parfois, un son qui met sérieusement en avant les guitares et un sens évident de la composition , Andi Deris nous prouve encore une fois (malgré que ce soit différent de ce qu'il propose avec Helloween) son immense talent.
 
 
4/5
 
arno Jaffré

vendredi 7 mars 2014

[interview] Dave Wyndorf - Monster Magnet - Février 2014


Daily Rock France : Pourquoi ce titre d'album "Last Patrol" ? Ce n'est pas le dernier j'espère ?
Dave Wyndorf : Non pas du tout..."Last Patrol" est juste un morceau de l'album et j'ai pensé qu'il était parfait pour ça. Ce titre m'a semblé dramatique et spectaculaire et je l'ai donc choisi. Mais non, ce n'est pas le dernier album. Et l'artwork a été choisi dans ce sens et je dois bien avouer que cela m'arrange car je déteste les photos de moi (rires).
 
Daily Rock France : Penses-tu que cet album est meilleur que le précédent "Mastermind" ?
Dave Wyndorf : Certainement oui ! Cet album a été réalisé en plein rush et du coup il a été un peu précipité. Je n'ai pas eu le temps nécessaire pour le faire comme je le souhaitais et sur la façon de l'enregistrer...surtout au niveau du son ! Et pendant cet enregistrement, je me suis dit : "le prochain sera bien meilleur" et c'est le cas !
 
Daily Rock France : Serais-tu intéressé par un concert unplugged ?
Dave Wyndorf : Ah oui beaucoup ! Et je pense que ça se fera...il faut que les promoteurs en Europe y croient. J'ai eu beaucoup d'ennuis quand j'en ai parlé auparavant et ils m'ont dis : "Non surtout pas, tes fans ont envie d'entendre ce que tu sais faire et ce que tu fais d'habitude". Ouais, j'ai bien compris mais tu vois, je ne suis plus très jeune non plus (rires). Mais l'idée me plait beaucoup et un jour, j'irais dans cette direction.
 
Daily Rock France : Ton inspiration vient beaucoup de la science-fiction, d'où vient cette passion ?
Dave Wyndorf : Alors c'est l'idée de ce que représente la science fiction qui m'intéresse...beaucoup plus que la réalité. Cela représente pour moi un certain optimisme dans le bourdonnement mais c'est aussi effrayant et mystérieux. Mais je n'écris pas que sur ce sujet bien évidemment. Il y a aussi ces relations avec les femmes en général qui me donnent certaines sensations et qui me donnent parfois l'impression d'être un peu solitaire et je me sers alors de la science fiction pour parler de tout cela. C'est un peu comme parler de la religion tu vois. Et je me dis "allons dans l'espace" et dans un endroit de ma tête que je ne connais pas encore et j'utilise beaucoup de métaphores. Et la raison pour laquelle j'aime vraiment ça...lorsque j'étais adolescent je lisais énormément de bandes dessinées et j'ai beaucoup regardé la télévision aussi. Ce n'était pas le contenu qui m'intéressait forcément mais le côté visuel et cela m'a inspiré un plus tard. C'était bizarre et vraiment cool en même temps...j'espère que tu me comprends (rires).     
 
Daily Rock France : Pas tout le temps en fait (rires). Sinon, quel est ton endroit favori pour jouer en Europe ?
Dave Wyndorf : Laisse moi réfléchir ! Mon endroit préféré pour visiter est Paris bien sur mais pour jouer je pense plutôt à l'Allemagne. Là-bas, ils ont beaucoup de salles digne de ce nom et c'est gratifiant de jouer dans ce genre d'endroit. Maintenant, je vais avoir des ennuis si je ne dis pas Paris n'est ce pas ? (rires). Donc je vais dire que mon endroit préféré pour jouer est la France (rires).   
 
Daily Rock France : Comment vois-tu Monster magnet dans dix ans ?
Dave Wyndorf : A moins d'être écrasé par un bus demain, je continuerai à faire de la musique car c'est vraiment fun. Faire de la musique c'est comme...faire l'amour à une très belle femme (rires). C'est comme un cuisinier dans sa cuisine...un peu de sel ici, un peu de poivre là ! C'est la seule chose dans ma vie qui me permet de suspendre le temps. Quand je prépare un album, je ne fais pas attention à tout ce qui m'entoure et c'est vraiment une bonne chose. Tu sais, combien de fois dans ta vie tu peux te permettre de te dire : "je m'enfous de l'heure et du temps qu'il fait dehors" ! Cela n'arrive pas souvent et c'est pour cela aussi que je fais de la musique car je m'évade totalement.   
 
Daily Rock France : Quel est ton premier héros musical ?
Dave Wyndorf : Mon premier héros était ce gars dans Black Sabbath...et non je pense finalement que le premier était plutôt Iggy Pop. J'avais vu une image de lui, j'avais entendu ce qu'il faisait et je me suis dit : "Mais je veux être ce mec" (rires). Il me semblait le mec le plus cool de la planète Terre tu vois ! Il avait cette façon d'être qui me fascinait et il obtenait tout ce qu'il voulait auprès des filles... "Mais je veux être ce mec, bordel" (rires). Maintenant, j'ai beaucoup trop de héros pour n'en sortir qu'un seul et je les respecte vraiment tous pour ce qu'ils sont.
 
Daily Rock France : Merci Dave et bon concert !
 
Remerciements à Gérald (Speakeasy), à la Flèche d'Or, à Christelle et à Emilie (Em Bodyart).
 
arno Jaffré